André Paul Marie CHENAL est né à Orléans le 1ᵉʳ avril 1881 au numéro 23 rue de la Recouvrance, et est décédé à l’âge de 58 ans le 2 octobre 1939 à Orléans. Son père Ernest Chenal était marchand de bois et s’est uni à Clarice Hautefeuille le 3 mars 1862 à Fay-aux-Loges. De ce mariage naquirent trois enfants, une fille et deux garçons, Marie Ernestine en 1864, Edouard Marie en 1868 et André 13 années plus tard. André ne connaitra pas son frère ainé qui est décédé avant sa naissance, en 1878.
Il est issu d’une famille relativement aisée et très catholique comme semble l’attester un vitrail ornant la façade ouest de notre église, don de la famille Chenal en 1862. Ce vitrail que l’on découvre sur l’extrême gauche de l’entrée représente la Cène, le dernier repas du Christ.
Il fit une partie de ses études au petit séminaire de la Chapelle-Saint-Mesmin, école secondaire ecclésiastique, dépendante du séminaire d’Orléans, constituée de 1846 à 1906. Il y fut classé admissible à l’examen du baccalauréat dans la branche rhétorique.
Théodore Botrel, lequel collaborera plus tard à la rédaction de la revue Nos Chansons Françaises avec André Chenal, a aussi été élève au petit séminaire.
Il restera emprunt tout au long de sa vie de cette culture religieuse qu’il a reçu, ainsi que nous le démontra l’étendue de son œuvre.
Il rédigea notamment un poème intitulé MON CLOCHER qu’il dédia au curé de Fay-aux-Loges.
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