C'est le 24 octobre 1918 que Jean-Louis BECHU voit le jour à Fay aux Loges.
Après ses études primaires et secondaires, il gagne Paris où il « fait les Beaux Arts ».
Durant la deuxième guerre mondiale, il s'engagera dans
la résistance et les F.F.I. .
La fibre littéraire le démange bougrement, et rapidement, la soif d'écrire l'empoigne.
Orfèvre des mots, ciseleur de phrases, ce sont de véritables partitions de mots qu'il couche sur le papier. Il écrit surtout de nombreux poèmes, mais sans négliger le roman, les chroniques, les contes et les albums. Certains de ses ouvrages sont illustrés par des amis, artistes locaux, comme Gilbert SABATIER, Roger TOULOUSE, Jean FEUGEREUX, Louis Joseph SOULAS, Jeanne CHAMPILLOU, KERVENNIC ou Claude BOURDIN.
Certains de ses recueils ont été tirés à compte d'auteur, mais cela ne signifie pas que la qualité des textes laisse à désirer. D'ailleurs Jean-Louis BECHU a reçu le prix François VILLON en 1966 pour «L'acier, la rose» paru chez Millas Martin. .
Il divise lui-même son œuvre poétique en trois grands axes:
Une nouvelle, « l'auberge du Poisson d'Argent », a été écrite à l'intention de son ami de Fay aux Loges, restaurateur de cet établissement, M. Pierre MESPLES.
Un roman, « La maison au bord du canal », a été profondément inspiré par sa jeunesse et son adolescence dans la maison familiale de notre village.
Marque supplémentaire, s'il en fallait, de la qualité de son œuvre, son inscription dans le « Larousse de la poésie contemporaine» dès 1968 et dans « La poésie au XXO siècle » de Robert SABATIER, chez Albin MICHEL, en 1988.
Georges DUHAMEL lui a même préfacé le recueil de poèmes «Riviéra» en 1960.
Jean-Louis BECHU s'est lui-même défini comme« un romantique égaré dans ce siècle où la souffrance et la joie s'expriment en chiffres».
Il s'est éteint le 28 avril 1986, à Saran, dans cette région qu'il a tant aimée.