Le canal d'Orléans a une longueur de 78,6 km d'Orléans à Buges. C'est le 3ème canal à bief de partage du monde. Il partage deux versants, celui coté Loire vers Orléans qui compte 10 écluses et le versant coté Seine vers Montargis avec ses 17 écluses. Le canal d'Orléans rejoint les canaux du Loing et de Briare.
Le canal d'Orléans fermera ses portes en 1954... faute de trafic.
Mais depuis 1981, des travaux d'entretien et de rénovation sont effectués : remise en état des écluses, des maisons éclusières, des chemins de halage. Le début d'une rénovation pour que la canal revive avec la navigation de plaisance.
Le tournement : site où les mariniers jadis, viraient leurs bateaux pour changer de direction.
Autrefois le bateau-promenade "L'Oussance" y venait de temps en temps.
Vue du canal en centre bourg de Fay
En savoir plus :
Permettre le retour d’une plus grande diversité sur le canal d’Orléans en améliorant la qualité des habitats présents, de réduire l’érosion des berges grâce à la présence permanente d’un couvert végétal, et d’éviter leur effondrement grâce aux systèmes racinaires de la végétation présente :
Le canal d’Orléans, bien qu’ayant été façonné par l’Homme depuis des siècles, présente un enjeu écologique fort du fait des milieux naturels et des espèces animales et végétales qui y sont présentent.
Toutefois, la gestion intensive appauvrie les peuplements végétaux, entrainant une dégradation de la qualité des habitats. Ce fort enjeu a motivé une volonté du Département du Loiret de changer les pratiques qui ont cours actuellement.
Ainsi de nouveaux principes de gestion du fauchage des berges du canal d’Orléans ont été mis en place en 2021. Ces principes ont pour but de favoriser la biodiversité du canal d’Orléans, d’améliorer l’aspect paysager de celui-ci, tout en permettant toujours son utilisation par les usagers, et en évitant de dégrader les berges du canal.
L’idée directrice du nouveau plan de fauchage est la gestion différenciée. Ainsi, la gestion des berges sera adaptée, aux contraintes du canal.
Les berges sont vues en trois zones différentes :
Ce, afin de permettre aux cycles biologiques qui ont cours en période estivale, tels que la pollinisation, de se dérouler sans subir de perturbation.